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Futur du travail

Futur du travail

Mode projet, digitalisation, travail "hybride", autoentrepreneuriat... En l'espace de quelques années, le travail a radicalement changé de visage. Dans son contenu tout d'abord. Dans le rapport que nous entretenons avec lui ensuite. Missions qui ont du sens, moins de temps passé au bureau, meilleur équilibre vie pro-vie perso... font partie des demandes récurrentes.

Alors, que nous dit le travail d'aujourd'hui sur le travail de demain ? De quelles compétences aurons-nous besoin ?

Moins de travail, plus d'emplois

Le temps de travail moyen a fortement reculé au cours des 50 dernières années : 1850 heures par an à la fin des années 60, 1350 environ aujourd'hui. Le nombre d'emplois, lui, est globalement en hausse. Des emplois souvent plus précaires liés, en partie, au recul du salariat classique. Autoentrepreneuriat, free-lancing, CDD, intérim, contrats de mission... progressent. C'est une tendance forte, qui va probablement perdurer.

Un travail moins pénible, mais plus stressant

Grâce en particuler à l'automatisation et à la robotisation, certaines tâches deviennent moins pénibles. Mais, dans le même temps, le travail est devenu de plus en plus stressant. Les indices liés aux risques psychosociaux se dégradent année après année. La qualité de vie au travail devient une préoccupation majeure des RH.

Un travail (et des espaces de travail) hybrides

Avec le Covid, le télétravail s'est généralisé et concerne 47% des entreprises en France. Le travail devient donc "hybride", entre bureau et domicile. Les espaces de travail, moins occupés, changent de forme et de nature. Le flexoffice progresse, de nouveaux espaces dédiés aux réunions, à la créativité, à la convivialité apparaissent.

Des organisations oscillant entre horizontalité et verticalité

Si le rêve d'une entreprise libérée semble avoir vécu, les individus au travail ont davantage de marges de manoeuvre qu'auparavant. L'autonomie, la responsabilisation, le droit à l'erreur même sont valorisés. Mais on constate, en particulier depuis la pandémie, une certaine rigidification des organisations. Certains parlent même d'une nouvelle "bureaucratisation" des entreprises privées.